Pièce 3 — Cadre des indicateurs de rendement — version textuelle

La gestion du développement durable

La gestion du développement durable — Un document de discussion du commissaire à l’environnement et au développement durable

Pièce 3 — Cadre des indicateurs de rendement

Cet ordinogramme présente une description de chaque type d’indicateur. Une flèche relie chacun des types au prochain. La dernière catégorie, indicateurs de réponse, est liée par des flèches pointant vers toutes les autres catégories, ce qui indique que le cycle peut recommencer à partir de n’importe quel point.

  1. Les indicateurs de causes agissantes, tels que le nombre de voitures par habitant, décrivent les facteurs sous-jacents qui créent des pressions ou ont des effets sur l’environnement, ou influent sur l’état de variables environnementales telles que la qualité du sol, de l’air ou de l’eau et la biodiversité.
  2. Les indicateurs de pression, tels que les tonnes d’effluents, de déchets ou d’émissions dans l’atmosphère, ou les niveaux de bruit, décrivent les variables qui influent directement sur l’état de l’environnement ou qui peuvent causer des incidences négatives.
  3. Les indicateurs d’état sont les indicateurs finaux de l’efficacité des mesures prises dans le cadre de la mise en œuvre de politiques ou de programmes. Ils reflètent l’état actuel de l’environnement et les effets des pressions. En voici des exemples : la concentration de polluants dans l’air, l’eau et le sol; les niveaux de bruit aux environs des routes principales ou des aéroports; et la température moyenne du globe. Puisque les écosystèmes peuvent réagir lentement aux variations des pressions, les indicateurs de leur état ne sont pas toujours utiles pour évaluer la validité des mesures prises par la direction à court terme. Par exemple, il faudra des décennies pour évaluer l’efficacité des mesures de réduction des émissions de dyoxide de carbone, puisque les fluctuations de l’effet de serre se produisent sur de nombreuses années et sont influencées par des facteurs mondiaux qui ne peuvent être attribués à l’action d’un seul pays.
  4. Les indicateurs d’impact, comme l’asthme, les problèmes de santé et la mortalité induits par la pollution, décrivent les effets ultimes des changements d’état. Comme dans le cas des indicateurs d’état, les changements dans les indicateurs d’impact ne peuvent être facilement attribués aux retombées de politiques ou de programmes, car ils sont influencés par de multiples facteurs. Par exemple, la pollution pourrait être un des nombreux facteurs qui provoquent certaines maladies, et il pourrait être difficile de distinguer entre les effets à court terme d’une récession économique mondiale et les effets des programmes gouvernementaux sur les émissions de dyoxide de carbone.
  5. Les indicateurs de réponse montrent les effets des mesures prises par les politiciens et les décideurs pour réduire ou éliminer les causes agissantes, les pressions et les impacts. Les réponses aux pressions comprennent, par exemple, les variations du pourcentage de plomb dans l’essence, de voitures dotées de convertisseur catalytique, de voitures hybrides, et d’investissements en R et D sur les petits véhicules et les véhicules à zéro émission.

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