Automne 2016 — Rapports de la commissaire à l’environnement et au développement durable Rapport 5 — Rapport annuel sur les pétitions en matière d’environnement

Automne 2016 — Rapports de la commissaire à l’environnement et au développement durable Rapport 5 — Rapport annuel sur les pétitions en matière d’environnement

Table des matières

Introduction

Processus de pétition en matière d’environnement

5.1 Le processus de pétition en matière d’environnement est un moyen unique pour les résidants du Canada de communiquer leurs préoccupations et questions sur des enjeux environnementaux aux ministres fédéraux responsables de ces enjeux et d’obtenir des réponses. C’est aussi l’occasion pour les Canadiens et les Canadiennes d’entamer un dialogue avec leur gouvernement. La commissaire à l’environnement et au développement durable assure la gestion du processus de pétition en matière d’environnement au nom du vérificateur général. La commissaire publie les sommaires des pétitions reçues et les réponses données sur le site Web du Bureau du vérificateur général du Canada.

5.2 La section intitulée À propos du rapport annuel et du processus de pétition en matière d’environnement, à la fin du présent rapport, donne des précisions sur ce processus. Le site Web du Bureau du vérificateur général fournit plus d’information à ce sujet et sur les rôles et les responsabilités de la commissaire et des ministères et organismes fédéraux.

5.3 Avec l’accord des pétitionnaires, les sommaires sont affichés dans le Répertoire des pétitions qui se trouve sur le site Web du Bureau. La version intégrale des pétitions est disponible sur demande. Le Répertoire des pétitions est un registre de toutes les pétitions reçues depuis 1996; il comprend les réponses données par les ministres à ces pétitions. Le Répertoire peut être consulté par organisation fédérale, par sujet ou par numéro de pétition.

5.4 La commissaire mène diverses activités de sensibilisation, via les médias sociaux notamment, pour faire connaître le processus à la population canadienne. Une vidéo sur le processus de pétition en matière d’environnement est offerte sur la chaîne YouTube du BVG. Vous pouvez aussi nous suivre sur notre compte Twitter @OAG_BVG.

Faits marquants

Voici les faits marquants concernant les pétitions de cette année :

5.5 Enjeux soulevés par les pétitionnaires — Le présent rapport résume les enjeux soulevés par les Canadiens dans les 13 pétitions en matière d’environnement qui ont été reçues entre le 1er juillet 2015 et le 30 juin 2016 et transmises aux ministères et organismes fédéraux compétents pour qu’ils y répondent. Les principaux enjeux concernaient l’évaluation environnementale (le processus et la consultation publique), l’intégrité écologique, et les dangers que posent les pesticides pour la santé humaine et l’environnement.

5.6 Rendement des ministères et organismes — Cette année, les ministères et les organismes ont répondu à 16 pétitions et fourni 89 % des réponses attendues dans le délai prescrit de 120 jours.

Objet du rapport annuel

5.7 Le présent rapport annuel a pour objectif de communiquer au Parlement et à la population canadienne des renseignements sur le nombre de pétitions reçues, leur objet, l’état du dossier et les réponses ministérielles transmises entre le 1er juillet 2015 et le 30 juin 2016, conformément à l’article 23 de la Loi sur le vérificateur général.

5.8 La section intitulée À propos du rapport annuel et du processus de pétition en matière d’environnement, à la fin du présent rapport, donne des précisions sur nos travaux.

Pétitions et réponses

Pétitions reçues

5.9 Le Bureau du vérificateur général du Canada a reçu 13 pétitions en matière d’environnement entre le 1er juillet 2015 et le 30 juin 2016, alors qu’il en avait reçu 15 l’an dernier et 16 l’année précédente.

5.10 Les pétitions reçues cette année provenaient de quatre provinces : Colombie-Britannique, Alberta, Ontario et Nouvelle-Écosse (voir la pièce 5.1). Deux pétitions ont été présentées conjointement par des organisations de deux provinces : la pétition no 390 (Alberta et Colombie-Britannique) et la pétition no 392 (Ontario et Colombie-Britannique).

Pièce 5.1 — Les pétitions provenaient de quatre provinces (1er juillet 2015 au 30 juin 2016)

Carte montrant l’emplacement des collectivités d’où provenaient les pétitions

Colombie-Britannique

382 — Processus de consultations publiques pour la réévaluation de l’herbicide glyphosate

383 — Expansion de Port Metro Vancouver et son impact environnemental sur les oiseaux migrateurs et leur aire d’alimentation à Roberts Bank

384 — Déménagement du 443e Escadron d’hélicoptères maritimes — lacunes au chapitre de l’évaluation environnementale et nécessité de tenir une consultation publique

385 — La justesse de l’évaluation des risques pour l’environnement du projet du Terminal 2 à Roberts Bank, à Delta, en Colombie-Britannique

390 *  — Quantification totale des émissions de dioxyde de carbone provenant des exportations canadiennes de combustibles fossiles

391 — Changements dans la conservation des aires protégées au Canada

392 *  — Préoccupations au sujet du transport du pétrole brut et des déversements d’hydrocarbures dans les Grands Lacs

Alberta

390 *  — Quantification totale des émissions de dioxyde de carbone provenant des exportations canadiennes de combustibles fossiles

Ontario

377B — Pétition de suivi sur l’interprétation et l’application de la Stratégie de responsabilité sociale des entreprises du Canada

386 — Exigences et procédure établie en vertu de règlements pour le transport de déchets dangereux au Canada à des fins d’élimination

387 — Préoccupations au sujet de l’utilisation et de l’importation continues de l’amiante

388 — Protection de la Ferme expérimentale centrale à titre d’installation de recherche et de lieu historique national du Canada

389 — Protection juridique du parc de la Gatineau, région de la capitale nationale

392 *  — Préoccupations au sujet du transport du pétrole brut et des déversements d’hydrocarbures dans les Grands Lacs

Nouvelle-Écosse

393 — Préoccupations au sujet de l’épandage de pesticides près d’une école en zone rurale

* Cette pétition a été présentée conjointement par des organisations de deux provinces.

Source : Pétitions présentées au vérificateur général du Canada. Voir les sommaires en annexe.

Pièce 5.1 carte — version textuelle

Cette carte du Canada montre l’emplacement des collectivités d’où provenaient les pétitions reçues entre le 1er juillet 2015 et le 30 juin 2016. Les pétitions provenaient de quatre provinces : la Colombie-Britannique, l’Alberta, l’Ontario et la Nouvelle-Écosse.

Colombie-Britannique

  • Victoria : Pétition 391
  • North Saanich, Sidney : Pétition 384
  • Vancouver : Pétition 390, qui a été présentée conjointement par des organisations de deux provinces; pétition 391; et pétition 392, qui a été présentée conjointement par des organisations de deux provinces
  • Delta : Pétitions 383 et 385
  • Smithers : Pétition 382

Alberta

  • Calgary : Pétition 390, qui a été présentée conjointement par des organisations de deux provinces

Ontario

  • Dundas : Pétition 386
  • Toronto : Pétition 387; et pétition 392, qui a été présentée conjointement par des organisations de deux provinces
  • Ottawa : Pétitions 377B, 387, 388, et 389

Nouvelle-Écosse

  • Advocate Harbour : Pétition 393

Pétition de suivi — Pétition qui est présentée après la réception d’une réponse à une pétition initiale. Elle peut être présentée immédiatement pour poser des questions complémentaires ou obtenir des précisions, ou à un moment ultérieur pour s’informer de l’état d’avancement du dossier et des progrès réalisés par les ministères et les organismes pour honorer les engagements pris dans leurs réponses.

5.11 Douze pétitions étaient de nouvelles présentations et une pétition était une pétition de suivi.

5.12 Conformément à l’article 22 de la Loi sur le vérificateur général, toutes les pétitions reçues cette année ont été transmises dans les 15 jours suivant leur réception aux ministres fédéraux responsables des enjeux soulevés dans les pétitions. Une pétition peut requérir l’attention de plus d’un ministre. Des 13 pétitions reçues cette année, 7 ont été transmises à plus d’un ministre.

5.13 La ministre de l’Environnement et du Changement climatique a reçu le plus grand nombre de pétitions (sept), tandis que les ministres de la Santé et des Transports en ont reçu chacun quatre (voir la pièce 5.2).

Pièce 5.2 — Treize  ministères et organismes fédéraux ont reçu des pétitions (1er juillet 2015 au 30 juin 2016)

chart

Légende

AAC : Agriculture et agroalimentaire Canada

AANC : Affaires autochtones et du Nord Canada (anciennement Affaires autochtones et Développement du Nord Canada)

AMC : Affaires mondiales Canada (anciennement Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada)

ASFC : Agence des services frontaliers du Canada

ECCC : Environnement et Changement climatique Canada (anciennement Environnement Canada)

ISDE : Innovation, Sciences et Développement économique Canada (anciennement Industrie Canada)

MDN : Défense nationale

MPO : Pêches et Océans Canada

PC : Parcs Canada

RNCan : Ressources naturelles Canada

SC : Santé Canada

SPAC : Services publics et Approvisionnement Canada (anciennement Travaux publics et Services gouvernementaux Canada)

TC : Transports Canada

* Une pétition peut être transmise à plus d’un ministère ou organisme.

Pièce 5.2 — version textuelle

Ce graphique illustre le nombre de pétitions qui ont été transmises à chacun des ministères et organismes.

Ministère ou organisme Nombre de pétitions
Environnement et Changement climatique Canada (anciennement Environnement Canada) 7
Santé Canada 4
Transports Canada 4
Pêches et Océans Canada 2
Défense nationale 2
Parcs Canada 2
Agriculture et agroalimentaire Canada 1
Agence des services frontaliers du Canada 1
Affaires mondiales Canada (anciennement Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada) 1
Affaires autochtones et du Nord Canada (anciennement Affaires autochtones et Développement du Nord Canada) 1
Innovation, Sciences et Développement économique Canada (anciennement Industrie Canada) 1
Ressources naturelles Canada 1
Services publics et Approvisionnement Canada (anciennement Travaux publics et Services gouvernementaux Canada) 1

Les pétitions traitaient d’enjeux de portée nationale et régionale

5.14 Cinq des pétitions reçues cette année traitaient d’enjeux environnementaux de portée nationale et cinq pétitions étaient de portée locale ou régionale. Les trois autres pétitions portaient à la fois sur un dossier local particulier et des questions plus vastes relatives à la mise en œuvre de politiques ou de programmes à l’échelle nationale (voir la pièce 5.3). Le sommaire de chacune des pétitions est présenté en annexe.

Pièce 5.3 — Les pétitions étaient de portée régionale et nationale (1er juillet 2015 au 30 juin 2016)

No et titre de la pétition

Portée locale ou régionale

383 – Expansion de Port Metro Vancouver et son impact environnemental sur les oiseaux migrateurs et leur aire d’alimentation à Roberts Bank

384 – Déménagement du 443e Escadron d’hélicoptères maritimes — lacunes au chapitre de l’évaluation environnementale et nécessité de tenir une consultation publique

385 – La justesse de l’évaluation des risques pour l’environnement du projet du Terminal 2 à Roberts Bank, à Delta, en Colombie-Britannique

388 – Protection de la Ferme expérimentale centrale à titre d’installation de recherche et de lieu historique national du Canada

389 – Protection juridique du parc de la Gatineau, région de la capitale nationale

Portée nationale

377B – Pétition de suivi sur l’interprétation et l’application de la Stratégie de responsabilité sociale des entreprises du Canada

382 – Processus de consultations publiques pour la réévaluation de l’herbicide glyphosate

387 – Préoccupations au sujet de l’utilisation et de l’importation continues de l’amiante

390 – Quantification totale des émissions de dioxyde de carbone provenant des exportations canadiennes de combustibles fossiles

391 – Changements dans la conservation des aires protégées au Canada

Portée régionale et nationale

386 – Exigences et procédure établie en vertu de règlements pour le transport de déchets dangereux au Canada à des fins d’élimination

392 – Préoccupations au sujet du transport du pétrole brut et des déversements d’hydrocarbures dans les Grands Lacs

393 – Préoccupations au sujet de l’épandage de pesticides près d’une école en zone rurale

5.15 Portée transfrontalière — Cette année, les pétitions ont montré que les enjeux étaient souvent interreliés et que leur portée ne se limitait pas au territoire canadien. Les enjeux présentaient en effet des ramifications s’étendant au-delà des frontières du Canada : le transport de déchets entre pays (pétition no 386) ou de produits contenant de l’amiante (pétition no 387), l’expansion d’un port (pétitions nos 383 et 385), l’exportation de combustibles fossiles (pétition no 390), le déversement d’hydrocarbures (pétition no 392) et la surveillance des activités minières d’entreprises canadiennes à l’étranger (pétition no 377B). Par ailleurs, des enjeux d’intérêt local ont continué d’être portés à l’attention des ministres fédéraux, notamment dans la pétition no 393 sur l’épandage de pesticides près d’une école en Nouvelle-Écosse.

Les pétitions ont été présentées tant par des particuliers que par des organisations

5.16 Les pétitions reçues cette année ont été présentées dans une proportion à peu près égale par des particuliers et des organisations. Des 13 pétitions reçues, 7 provenaient de particuliers et les 6 autres de groupes, y compris d’organismes environnementaux nationaux. Environ la moitié des pétitions (soit 7) provenaient de nouveaux pétitionnaires.

L’évaluation environnementale, l’intégrité écologique et la sécurité des pesticides ont été les principaux enjeux abordés

5.17 Les pétitions reçues cette année ont porté sur divers enjeux, et diverses préoccupations et questions (voir la pièce 5.4). Les trois sujets principaux ont été :

Pièce 5.4 — Les pétitions ont soulevé des enjeux dans huit catégories (du 1er juillet 2015 au 30 juin 2016)

Diagramme circulaire montrant les huit catégories d’enjeux soulevés dans les pétitions
Pièce 5.4 — version textuelle

Ce diagramme circulaire montre les huit catégories d’enjeux soulevés dans les pétitions reçues entre le 1er juillet 2015 et le 30 juin 2016. Les huit sections du digramme montrent que quatre pétitions portaient sur l’évaluation environnementale, deux sur l’intégrité écologique, deux sur les pesticides, une sur le pétrole brut sur les Grands Lacs, une sur l’exposition à l’amiante, une sur les émissions de combustibles fossiles, une sur les activités minières à l’étranger et une sur les mouvements transfrontaliers de déchets dangereux.

5.18 Évaluation environnementale — Cette année, quatre pétitions portaient sur des préoccupations au sujet du processus d’évaluation environnementale, incluant le processus de consultation publique et la portée de l’évaluation. La pétition no 388, par exemple, concernait la Ferme expérimentale centrale à Ottawa et le transfert d’une partie de sa propriété à la Commission de la capitale nationale pour la construction possible d’un hôpital. On voulait connaître les raisons pour lesquelles il n’y avait pas eu d’évaluation environnementale et de consultation publique avant le transfert. L’endroit est un site historique national du Canada et constitue un important centre de recherche fédéral en agriculture.

Intégrité écologique — On parle d’intégrité écologique d’une aire protégée lorsque ses éléments naturels (plantes, animaux et autres organismes) et ses processus (tels que la croissance et la reproduction) sont intacts.

5.19 Intégrité écologique — Des pétitions ont soulevé aussi des questions relatives à la diversité biologique. La gestion des parcs nationaux a été l’un des sujets abordés. Par exemple, la pétition no 391 traitait du fait que Parcs Canada n’avait pas les fonds nécessaires pour gérer toutes les fonctions d’intégrité écologique dans ses parcs.

5.20 Pesticides — Deux pétitions concernaient expressément les pesticides, soulignant leur impact sur la santé humaine et l’environnement. La pétition no 382 portait sur le processus de réévaluation de l’herbicide glyphosate et le processus de consultation publique. La pétition no 393  faisait état d’inquiétudes concernant l’effet des pesticides utilisés en agriculture sur la santé humaine, et plus particulièrement sur la santé des enfants.

5.21 Autres questions — La pétition no 386 concernait les exigences fédérales relatives à l’élimination au Canada de matières dangereuses provenant d’outre-frontière. La pétition no 387 soulevait des inquiétudes au sujet des effets et des risques d’une exposition à l’amiante, et du taux de mortalité attribuable à un mésothéliome (type de cancer). La pétition no 392 avait trait au transport du pétrole brut et aux risques qui lui sont associés (par exemple l’impact sur les écosystèmes d’eau douce) dans les Grands Lacs et le Saint-Laurent.

5.22 La commissaire à l’environnement et au développement durable s’inspire souvent des questions soulevées dans les pétitions pour planifier ses audits. Certains des sujets abordés dans les pétitions de cette année l’avaient été dans les années passées, et avaient été abordés ou inclus dans de précédents rapports de la commissaire, par exemple dans le rapport 1 (automne 2015), « La sécurité des pesticides » et le chapitre 4 (automne 2014), « La mise en œuvre de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (2012) ». Le rapport de l’automne 2013 comprenait un chapitre portant sur l’intégrité écologique, le chapitre 7, intitulé « L’intégrité écologique dans les parcs nationaux ».

5.23 Les pétitions ont souvent fait référence à des responsabilités de compétence fédérale, notamment des lois fédérales et des accords internationaux (voir la pièce 5.5).

Pièce 5.5 — Lois et accords internationaux cités dans les pétitions (1er juillet 2015 au 30 juin 2016)

Texte de loi cité No et titre de la pétition

Loi sur les parcs nationaux du Canada

389 – Protection juridique du parc de la Gatineau, région de la capitale nationale

391 – Changements dans la conservation des aires protégées au Canada

Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999)

386 – Exigences et procédure établie en vertu de règlements pour le transport de déchets dangereux au Canada à des fins d’élimination

387 – Préoccupations au sujet de l’utilisation et de l’importation continues de l’amiante

Loi sur l’accès à l’information

386 – Exigences et procédure établie en vertu de règlements pour le transport de déchets dangereux au Canada à des fins d’élimination

Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation

387 – Préoccupations au sujet de l’utilisation et de l’importation continues de l’amiante

Loi maritime du Canada

392 – Préoccupations au sujet du transport du pétrole brut et des déversements d’hydrocarbures dans les Grands Lacs

Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada

392 – Préoccupations au sujet du transport du pétrole brut et des déversements d’hydrocarbures dans les Grands Lacs

Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (1992)

384 – Déménagement du 443e Escadron d’hélicoptères maritime  — lacunes au chapitre de l’évaluation environnementale et nécessité de tenir une consultation publique

Loi constitutionnelle de 1982

386 – Exigences et procédure établie en vertu de règlements pour le transport de déchets dangereux au Canada à des fins d’élimination

Loi de l'impôt sur le revenu

391 – Changements dans la conservation des aires protégées au Canada

Loi sur le Parlement du Canada

386 – Exigences et procédure établie en vertu de règlements pour le transport de déchets dangereux au Canada à des fins d’élimination

Loi sur les produits antiparasitaires

393 – Préoccupations au sujet de l’épandage de pesticides près d’une école en zone rurale

Loi sur le pilotage

392 – Préoccupations au sujet du transport du pétrole brut et des déversements d’hydrocarbures dans les Grands Lacs

Accord international cité No et titre de la pétition

Convention sur l’amiante (1986)

387 – Préoccupations au sujet de l’utilisation et de l’importation continues de l’amiante

Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination (1989)

386 – Exigences et procédure établie en vertu de règlements pour le transport de déchets dangereux au Canada à des fins d’élimination

Accord entre le Canada et les États-Unis concernant les déplacements transfrontaliers de déchets dangereux (1986)

386 – Exigences et procédure établie en vertu de règlements pour le transport de déchets dangereux au Canada à des fins d’élimination

Convention sur les zones humides d'importance internationale (Convention de Ramsar) (1971)

392 – Préoccupations au sujet du transport du pétrole brut et des déversements d’hydrocarbures dans les Grands Lacs

Décision du Conseil concernant le contrôle des mouvements transfrontières de déchets destinés à des opérations de valorisation de l’Organisation de coopération et de développement économiques (1992)

386 – Exigences et procédure établie en vertu de règlements pour le transport de déchets dangereux au Canada à des fins d’élimination

Accord de Paris (2015)

390 – Quantification totale des émissions de dioxyde de carbone provenant des exportations canadiennes de combustibles fossiles

Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet d’un commerce international (1998)

387 – Préoccupations au sujet de l’utilisation et de l’importation continues de l’amiante

Les grands thèmes des pétitions ont porté sur la transparence et les clarifications législatives

5.24 Des thèmes communs se dégagent souvent de pétitions portant sur des sujets ou des enjeux différents. Les thèmes le plus souvent abordés dans les pétitions de cette année ont été la transparence et les clarifications législatives.

5.25 La transparence — Par transparence, on entend la communication ouverte et opportune de renseignements concernant les décisions, les politiques et les pratiques. Dix des treize pétitions reçues cette année demandaient de l’information afin d’améliorer la transparence sur diverses questions. Par exemple la pétition no 390 mettait en question la quantité totale des émissions de dioxyde de carbone (CO2) qui avait été divulguée. On voulait aussi savoir si le gouvernement du Canada avait une façon de comptabiliser, de répertorier ou d’évaluer les émissions de CO2 provenant des combustibles fossiles exportés du Canada. La pétition no 382, relative à la décision de réévaluer l’herbicide glyphosate, indiquait qu’il était difficile pour le public de participer à la consultation, en raison du format du formulaire de commentaires et des instructions ambiguës de l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire de Santé Canada.

5.26 Clarifications législatives — La majorité des pétitions reçues (10 sur 13) demandait de clarifier comment les lois en cause étaient appliquées. Par exemple la pétition no 392 citait la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada et ses règlements, et demandait de l’information sur les installations de manutention des hydrocarbures, ainsi que sur les plans et les procédures d’urgence contre la pollution par les hydrocarbures. Dans la pétition no 384, concernant le déménagement du 443e Escadron d’hélicoptères maritimes à proximité de l’aéroport international de Victoria, on voulait savoir si le bruit causé par les hélicoptères avait été pris en compte dans l’évaluation environnementale menée en vertu de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (1992).

Réponses attendues pendant la période visée par ce rapport

5.27 Aux termes de la Loi sur le vérificateur général, les ministres concernés doivent faire parvenir leur réponse écrite dans les 120 jours suivant la réception de la pétition. La période couverte dans le présent rapport s’étend du 1er juillet 2015 au 30 juin 2016. C’est donc dire que certaines des réponses dont il est question dans le rapport se rapportent à des pétitions reçues à la fin de la période couverte par le rapport précédent. C’est ce qui explique la différence entre le nombre de pétitions reçues cette année, soit 13, et le nombre de pétitions pour lesquelles des réponses étaient attendues, soit 16. De ces 16 pétitions, 8 ont été reçues l’an dernier (pétitions no 374 à no 381) et 8 ont été reçues cette année (pétitions no 382 à no 389). Les réponses aux 5 pétitions reçues vers la fin de la période visée par le présent rapport seront examinées dans le rapport de l’an prochain.

Les ministères n’ont pas tous répondu dans les délais prévus

5.28 Bien que les ministères et les organismes soient tenus de respecter le délai de 120 jours en vertu de la Loi, une réponse n’est pas considérée comme étant en retard si le ministre concerné avise par écrit le pétitionnaire de tout retard avant l’expiration de ce délai. Un ministère, Pêches et Océans Canada, a envoyé un avis de retard et ce ministère n’est donc pas considéré comme étant en retard.

5.29 Certaines des réponses d’Environnement et Changement climatique Canada, de Parcs Canada, de Santé Canada, de la Défense nationale, et de Services publics et Approvisionnement Canada ont été produites en retard (voir la pièce 5.6). Le taux global de réponses fournies à temps pour cette année a été de 89 % (40 sur 45 réponses), ce qui est inférieur au taux de 97 % de l’an passé.

Pièce 5.6 — Cinq organisations fédérales ont répondu en retard (1er juillet 2015 au 30 juin 2016)

Ministère ou organisme Nombre de réponses attenduesNote * Nombre de réponses en retard Avis de retardNote **
Affaires autochtones et du Nord Canada 2 0
Affaires mondiales Canada 2 0
Agence de la santé publique du Canada 1 0
Agence des services frontaliers du Canada 2 0
Agriculture et agroalimentaire Canada 2 0
Défense nationale 4 1
(2 jours)
Non
Environnement et Changement climatique Canada 9 1
(19 jours)
Non
Innovation, Sciences et Développement économique Canada 2 0
Ministère des Finances Canada 1 0
Parcs Canada 3 1
(19 jours)
Non
Pêches et Océans Canada 3 0 Oui
Ressources naturelles Canada 2 0
Santé Canada 5 1
(44 jours)
Non
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada 1 0
Sécurité publique Canada 1 0
Services publics et Approvisionnement Canada 1 1
(2 jours)
Non
Transports Canada 4 0
Total 45 5

5.30 Les 16 pétitions auxquelles ont répondu les ministères et organismes cette année contenaient 125 questions. Le nombre de questions par pétition allait de 1 à 21, et certaines avaient plusieurs questions connexes. Dans l’ensemble, ces données correspondent à celles de l’an passé où un total de 153 questions ont été posées dans 17 pétitions.

La ministre de l’Environnement et du Changement climatique a été la plus sollicitée

5.31 La plupart des 16 pétitions pour lesquelles des réponses étaient attendues étaient adressées à plus d’un ministre, ce qui fait que 17 organismes fédéraux ont au total fourni 45 réponses (voir la pièce 5.6). La ministre de l’Environnement et du Changement climatique a été la plus sollicitée, avec 9 pétitions, tandis que la ministre de la Santé a répondu à 5 pétitions, et les ministres de la Défense nationale et des Transports, à 4.

5.32 Il peut arriver que les ministères et organismes collaborent et combinent leurs réponses aux pétitions. Par exemple, Environnement et Changement climatique Canada et Parcs Canada ont répondu conjointement par l’intermédiaire de la ministre de l’Environnement et du Changement climatique aux pétitions nos 374 et 376. En outre, le ministre des Transports a répondu à la pétition no 385 avec la participation d’Environnement et Changement climatique Canada.

Les réponses étaient exhaustives et apportaient des éclaircissements

5.33 Dans les 16 pétitions auxquelles les ministères et organismes ont répondu cette année, les questions et les réponses variaient considérablement quant à leur longueur et à leur niveau de détail. Parmi nos activités de suivi, nous avons examiné l’exhaustivité des réponses, c’est-à-dire que nous avons vérifié si une réponse avait été apportée à chaque question soulevée dans la pétition. Notre examen des réponses a fait ressortir les observations suivantes.

5.34 Éclaircissements et détails — Les réponses venaient souvent clarifier les questions soulevées dans les pétitions. Par exemple, la réponse à la pétition no 381 fournissait des données et de l’information sur la réouverture imminente de la base de la Garde côtière canadienne de Kitsilano. De plus, certaines réponses étaient très détaillées. Par exemple, les réponses à la pétition no 374 contenaient une mine de renseignements clarifiant les mesures prises par le gouvernement fédéral dans le Nord en réponse au changement climatique.

5.35 Explications détaillées — Les réponses aux pétitions donnaient également des explications détaillées pour démontrer comment les ministères et les organismes avaient répondu aux enjeux environnementaux. Par exemple, en réponse à la pétition no 380, les cinq organisations fédérales suivantes ont fourni des données pour aider les pétitionnaires à comprendre comment les événements et les perturbations atmosphériques étaient liés à la Stratégie nationale sur les infrastructures essentielles : Innovation, Sciences et Développement économique Canada (anciennement Industrie Canada), la Défense nationale, Ressources naturelles Canada, Sécurité publique Canada et Transports Canada.

5.36 Enjeux s’inscrivant dans les compétences de plusieurs ministères — Les réponses aux pétitions nos 374, 377, 379, 380, 383, et 386 à 388 ont montré que les enjeux relevaient souvent de plus d’un ministère ou d’un organisme, ce qui illustre bien la gestion multisectorielle des questions environnementales.

5.37 Communication d’initiatives — Dans sa réponse à la pétition no 388 sur la protection de la Ferme expérimentale centrale, par exemple, le Ministre a annoncé que des travaux étaient en cours pour créer un poste de conseiller scientifique en chef, dont le rôle sera de veiller à ce que les travaux scientifiques soient accessibles à la population et pris en compte dans le processus décisionnel du gouvernement.

5.38 Questions complémentaires — Certaines réponses ont donné lieu à des questions et à des demandes de renseignements additionnels. Par exemple, la pétition no 377B était une pétition de suivi à la pétition no 377. Cette dernière portait sur les préoccupations environnementales liées aux activités des sociétés minières canadiennes à l’étranger. La pétition no 377B contenait d’autres questions, notamment pour savoir si les activités d’évaluation et de surveillance des entreprises par le Bureau du conseiller en responsabilité sociale des entreprises de l’industrie extractive d’Affaires mondiales Canada et le Point de contact national du Canada se faisaient selon les pratiques exemplaires en matière de responsabilité sociale des entreprises.

Conclusion

5.39 Le processus de pétition en matière d’environnement est un moyen privilégié pour les Canadiens de faire valoir leurs préoccupations et de poser des questions sur des enjeux environnementaux. Il a donné la chance aux Canadiens de demander directement de l’information aux ministres fédéraux et d’obtenir des réponses de leur part. Il leur a aussi permis de demander que des engagements concrets soient pris. Les pétitions présentées ont porté encore une fois sur une grande variété de questions et d’enjeux environnementaux importants.

5.40 Au cours de la période visée (1er juillet 2015 au 30 juin 2016), le Bureau du vérificateur général du Canada a reçu 13 pétitions en matière d’environnement, alors qu’il en avait reçu 15 l’an dernier et 16 l’année précédente. Les ministères et les organismes ont répondu à 89 % des pétitions dans le délai prescrit de 120 jours, 5 organisations ayant répondu en retard.

À propos du rapport annuel et du processus de pétition en matière d’environnement

Objectif

Le présent rapport annuel vise à communiquer au Parlement et aux Canadiens de l’information sur l’utilisation du processus de pétition en matière d’environnement. Conformément à l’article 23 de la Loi sur le vérificateur général, le rapport précise le nombre de pétitions reçues, leur objet et l’état du dossier, ainsi que les délais de réponse des ministres.

Étendue et méthode

Le rapport annuel sur les pétitions résume les résultats des activités de suivi du processus de pétition en matière d’environnement menées par la commissaire à l’environnement et au développement durable, qui œuvre au sein du Bureau du vérificateur général du Canada.

Période visée par le rapport

Le rapport annuel porte sur la période allant du 1er juillet 2015 au 30 juin 2016. L’annexe renferme les sommaires des pétitions reçues au cours de cette période.

Le processus de pétition en matière d’environnement

Le processus de pétition en matière d’environnement a été établi en 1995 par une modification de la Loi sur le vérificateur général. Il constitue un mécanisme officiel, mais simple, qui permet aux Canadiens d’obtenir des réponses des ministres fédéraux à des questions, à des préoccupations et à des demandes qui portent sur des enjeux environnementaux relevant de la compétence du gouvernement fédéral. Il y a eu 26 ministères et organismes qui ont été assujettis au processus pendant la période visée par le présent rapport. En vertu de la Loi, la commissaire à l’environnement et au développement durable assure la gestion du processus au nom du vérificateur général. Elle est tenue de présenter au Parlement un rapport annuel sur les pétitions et les réponses à celles-ci, qui couvre une période de 12 mois allant du 1er juillet de l’année précédente au 30 juin.

Tout résidant du Canada peut présenter une pétition en matière d’environnement, à titre personnel ou au nom d’une organisation, d’une entreprise ou d’une municipalité. Depuis le lancement du processus, en 1995, le Bureau a reçu 460 pétitions. Les enjeux abordés ont varié grandement au fil des ans, qu’il s’agisse de l’intervention du gouvernement fédéral face à une contamination alléguée de milieux marins précis ou des engagements touchant des questions plus vastes telles que l’adaptation aux changements climatiques. Les pétitionnaires ont utilisé le processus de pétition pour demander des renseignements, des enquêtes, des mesures précises et des modifications à des politiques.

Le Bureau transmet les pétitions qu’il reçoit aux ministres fédéraux responsables des enjeux soulevés. Les ministres ont 120 jours civils pour répondre aux pétitions. Ils sont tenus d’aviser le pétitionnaire avant la fin de ce délai s’ils prévoient qu’il leur sera impossible de le respecter. Ces exigences sont stipulées clairement dans la Loi sur le vérificateur général, en vertu de laquelle les ministres sont tenus de répondre à chacune des pétitions. Cependant, même s’ils doivent répondre aux questions des pétitionnaires dans le délai réglementaire, il est à la discrétion des ministres de prendre des mesures relativement aux enjeux soulevés. Le tableau suivant donne un aperçu du processus de pétition.

Le processus de pétition en matière d’environnement et le rôle de la commissaire à l’environnement et au développement durable

Processus de pétition en matière d’environnement

Enclenchement du processus

Un résidant du Canada présente une pétition, par écrit, au vérificateur général du Canada.

Examen de la pétition

La commissaire examine la pétition pour vérifier si elle est conforme aux exigences de la Loi sur le vérificateur général.

Si la pétition est conforme aux exigences de la Loi sur le vérificateur général, la commissaire :

  • détermine quels ministères et organismes fédéraux sont responsables des enjeux soulevés dans la pétition;
  • achemine la pétition aux ministres concernés;
  • envoie une lettre au pétitionnaire en indiquant les ministres qui ont reçu sa pétition.

Si la pétition n’est pas conforme aux exigences de la Loi sur le vérificateur général, le pétitionnaire en est avisé par écrit.

Si la pétition est incomplète ou n’est pas clairement formulée, le pétitionnaire est prié de la présenter à nouveau.

Réponse à la pétition

Sur réception d’une pétition, le ministre doit :

  • envoyer un accusé de réception au pétitionnaire et au commissaire dans un délai de 15 jours;
  • examiner la pétition et envoyer une réponse au pétitionnaire et au commissaire dans un délai de 120 jours.

Activités courantes liées aux pétitions

Suivi

La commissaire assure le suivi des accusés de réception et des réponses des ministres.

Communication de l’information

La commissaire fait rapport au Parlement sur les pétitions et les réponses reçues.

Affichage sur le Web

La commissaire affiche sur le Web de l’information sommaire au sujet de chaque pétition, et les réponses, dans les deux langues officielles.

Audit

Le Bureau du vérificateur général tient compte des enjeux soulevés dans les pétitions dans le cadre de la planification de ses audits à venir.

Sensibilisation

La commissaire mène des activités de sensibilisation pour faire connaître le processus de pétition à la population canadienne.

Source : Adaptation de la Loi sur le vérificateur général

Nous suggérons de limiter les pétitions à un maximum de 2 000 mots et de 10 questions ou demandes de renseignements. Cependant, les pétitions qui dépassent ces limites sont acceptées et seront envoyées aux ministères et organismes concernés pour qu’ils y répondent. Comme les pétitions demeurent la propriété des pétitionnaires, ils peuvent les publier, de même que les réponses du gouvernement, de toutes les façons qui leur semblent appropriées. Nous leur recommandons toutefois d’attendre pour ce faire que leur pétition ait été officiellement acceptée et transmise aux ministères concernés.

Équipe responsable des pétitions

Directrice principale : Kimberley Leach
Directrice : Francine Richard

Carolle Mathieu
Kajal Patel
Johanne Sanschagrin
Piruthuvi Thurairajah
Mary-Lynne Weightman

Annexe — Pétitions reçues (1er juillet 2015 au 30 juin 2016)

La présente annexe renferme un sommaire des pétitions reçues pendant la période mentionnée précédemment. Afin d’accéder à ces sommaires et aux réponses reçues ou à tous les sommaires et à toutes les réponses qui ont été publiées depuis 1996, veuillez consulter le Répertoire des pétitions, affiché sur notre site Web. Vous pouvez obtenir sur demande le texte intégral des pétitions.

Pétition no 377B : Pétition de suivi sur l’interprétation et l’application de la Stratégie de responsabilité sociale des entreprises du Canada

Reçue le : 17 mars 2016

Pétitionnaire : Above Ground

Sommaire : Cette pétition donne suite à la pétition no 377. Cette dernière portait sur le rôle de chef de file du Canada dans le secteur mondial de l’extraction minière et soulignait les préoccupations environnementales liées aux activités des sociétés minières canadiennes à l’étranger. La pétition de suivi tient compte des réponses fournies à la pétition no 377 et soulève de nouvelles questions à propos de la Stratégie améliorée du Canada relative à la responsabilité sociale des entreprises, visant à renforcer les industries extractives du Canada à l’étranger. Les questions énoncées dans la pétition portent sur la non-conformité aux meilleures pratiques en matière de responsabilité sociale des entreprises (RSE), les lignes directrices largement reconnues relatives à la RSE et l’amélioration de la diplomatie économique.

La pétition fait référence aux deux mécanismes du gouvernement du Canada en matière de facilitation du dialogue pour aider à résoudre les différends entre les collectivités et les sociétés minières canadiennes à l’étranger. Il s’agit des mécanismes du Bureau du conseiller en responsabilité sociale des entreprises de l’industrie extractive et du Point de contact national du Canada. Dans le cadre de la pétition, on cherche à savoir si l’évaluation des sociétés faite au moyen de l’un ou l’autre de ces deux mécanismes est conforme aux meilleures pratiques en matière de RSE. La pétition fait part de préoccupations en ce qui concerne les activités de surveillance associées à chacun des mécanismes.

La pétition met en évidence la non-conformité aux meilleures pratiques en matière de RSE et des précisions sont demandées à cet effet. La pétition fait référence à l’approche de la « diplomatie économique » et présente une série de questions sur la diplomatie économique améliorée qui est offerte par le gouvernement aux sociétés qui prennent part à l’un ou l’autre des deux mécanismes du gouvernement du Canada en matière de facilitation du dialogue.

Sujets : coopération internationale; gouvernance; ressources naturelles; santé humaine et environnementale

Ministère fédéral chargé de répondre : Affaires mondiales Canada

État du dossier : clos

Pétition no 382 : Processus de consultations publiques pour la réévaluation de l’herbicide glyphosate

Reçue le : 14 juillet 2015

Pétitionnaire : Josette Weir

Sommaire : Cette pétition porte sur une tentative de participation aux consultations publiques sur la décision de réévaluer l’herbicide glyphosate. La réévaluation a été effectuée par l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire de Santé Canada. Selon la pétition, il a été difficile pour les membres du public de participer aux consultations en raison du format restrictif du formulaire de commentaires de l’Agence et des instructions ambiguës. La pétition indique aussi que les membres du public n’ont pu obtenir de l’aide de la part de l’Agence pendant la période de consultation, car celle-ci n’avait pas fourni de coordonnées en ligne. Dans le cadre de la pétition, on demande donc à l’Agence de répondre à ces préoccupations.

La pétition a également pour but de remettre en question la valeur des consultations publiques, puisque celles-ci ont été tenues après que l’Agence ait conclu que les produits contenant du glyphosate ne posent pas de risques inacceptables. L’Agence est appelée à expliquer pourquoi elle a sollicité les commentaires du public après avoir terminé son évaluation. D’une part, on demande à l’Agence d’expliquer la preuve sur laquelle s’appuie la conclusion et, d’autre part, en quoi les commentaires du public auraient pu avoir une incidence sur la conclusion, surtout si ces derniers la contredisaient. Enfin, on veut savoir si l’Agence a évalué le processus de consultations publiques et, dans l’affirmative, si les constatations de cette évaluation sont mises à la disposition du public.

Sujets : pesticides; santé humaine et environnementale; substances toxiques

Ministère fédéral chargé de répondre : Santé Canada

État du dossier : clos

Pétition no 383 : Expansion de Port Metro Vancouver et son impact environnemental sur les oiseaux migrateurs et leur aire d’alimentation à Roberts Bank

Reçue le : 7 août 2015

Pétitionnaire : Roger Emsley

Sommaire : La pétition porte sur les inquiétudes que soulève l’aménagement passé et futur du port à Roberts Bank, à Delta, en Colombie-Britannique, tel qu’il a été proposé dans le projet du Terminal 2. La pétition signale que Roberts Bank est une zone importante sur le plan écologique qui contient une aire d’alimentation unique en biofilm, source de nourriture essentielle à un oiseau migrateur appelé « Bécasseau d’Alaska » (Calidris mauri). D’après la pétition, cette information n’a pas été mentionnée dans l’étude d’impact environnemental du projet et tant Environnement Canada que Pêches et Océans Canada ont déconseillé que d’autres travaux d’aménagement soient effectués dans ce secteur. On demande donc pourquoi ces ministères n’ont pas réussi à faire appliquer les recommandations présentées. On demande également si Transports Canada exigera de Port Metro Vancouver qu’il évalue toutes les solutions de rechange et dresse la liste complète des espèces présentes à Robert Bank.

Sujets : diversité biologique; eau; évaluation environnementale; transport

Ministères fédéraux chargés de répondre : Environnement et Changement climatique Canada; Pêches et Océans Canada; Transports Canada

État du dossier : clos

Pétition no 384 : Déménagement du 443e Escadron d’hélicoptères maritimes — lacunes au chapitre de l’évaluation environnementale et nécessité de tenir une consultation publique

Reçue le : 26 août 2015

Pétitionnaires : Benjamin H. Casson, Chief Tanya Jimmy, John Kafka, Chief Rebecca Harris

Sommaire : Selon la pétition, le 443e Escadron d’hélicoptères maritimes est une unité d’hélicoptères des Forces armées canadiennes basée sur les terrains de l’aéroport international de Victoria. L’unité exploite actuellement une flotte de six hélicoptères Sea King et effectue des opérations maritimes de jour et de nuit. La pétition précise que le ministère de la Défense nationale a déménagé sa base d’opérations dans un nouveau hangar construit sur un terrain adjacent de l’aéroport du fait que la flotte devrait être remplacée et élargie par neuf nouveaux hélicoptères CH-148 Cyclone de Sikorsky.

On demande si l’évaluation environnementale de ce projet de construction, effectuée sous la forme d’un examen préalable aux termes de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale, 1992, portait également sur le bruit anticipé causé par l’exploitation des hélicoptères à cette installation. La pétition précise que, selon un arrêt de la Cour suprême de 2010, le bruit lié à l’exploitation s’inscrit au nombre des facteurs à inclure dans la portée de l’évaluation environnementale d’un projet. Dans le cadre de la pétition, on demande au ministère de la Défense nationale d’expliquer pourquoi il a décidé d’exclure les vols d’hélicoptères de la portée de l’évaluation. La pétition signale qu’il y a des indications selon lesquelles les hélicoptères Cyclone seraient plus bruyants que les hélicoptères Sea King actuellement exploités. La pétition indique aussi que de nombreux résidants se plaignent depuis des années du bruit engendré par les hélicoptères Sean King volant à basse altitude.

D’après la pétition, il a été conclu lors de l’examen préalable que les activités de l’installation n’étaient pas susceptibles d’entraîner des effets négatifs importants sur l’environnement. Toutefois, la pétition souligne que l’examen préalable réalisé n’incluait pas de consultations auprès du public ni de commentaires provenant d’entités fédérales ou provinciales autres que le ministère de la Défense nationale et l’administration aéroportuaire de Victoria. Dans cette pétition, on demande au ministère de la Défense nationale d’expliquer le fondement de nature stratégique ou réglementaire ayant mené à sa décision de ne pas consulter le public et il lui demande aussi s’il consultera les parties intéressées qui subiront les effets du bruit à l’avenir.

Dans le cadre de la pétition, on demande des renseignements sur les obligations du ministère de la Défense nationale aux termes de son bail avec l’administration aéroportuaire de Victoria, y compris des renseignements sur sa conformité aux règlements administratifs sur le bruit ambiant. Selon la pétition, l’examen préalable désigne une telle conformité comme une mesure d’atténuation. On veut aussi savoir si le ministère de la Défense nationale compte s’engager à adopter une politique de « bon voisinage » en vue de réduire le bruit engendré par les hélicoptères dans les zones résidentielles avoisinantes et de répondre aux préoccupations du public à cet égard.

Sujets : affaires autochtones; évaluation environnementale; santé humaine et environnementale; transport

Ministère fédéral chargé de répondre : Défense nationale

État du dossier : clos

Pétition no 385 : La justesse de l’évaluation des risques pour l’environnement du projet du Terminal 2 à Roberts Bank, à Delta, en Colombie-Britannique

Reçue le : 1 septembre 2015

Pétitionnaire : Roger Emsley

Sommaire : Selon la pétition, le projet du Terminal 2 à Roberts Bank vient d’une proposition de Port Metro Vancouver de construire un terminal de conteneurs à Roberts Bank, à Delta, en Colombie-Britannique. Roberts Bank fait partie de l’estuaire du fleuve Fraser et se trouve au cœur d’une importante voie de migration aviaire du Pacifique. La pétition fait état des préoccupations environnementales quant à l’impact potentiel sur les oiseaux migrateurs et leur habitat qui sert de halte migratoire dans l’estuaire. En particulier, la pétition souligne les impacts sur la couche de biofilm des vasières, qui constitue la source de nourriture principale de la population entière de bécasseaux de l’Alaska.

La pétition signale que bien que Port Metro Vancouver soit le promoteur du projet, le ministre des Transports est responsable des administrations portuaires du Canada, dont Port Metro Vancouver. Dans le cadre de la pétition, on demande donc que le Ministre donne l’assurance que son ministère a évalué les risques environnementaux pour l’habitat de l’estuaire et les oiseaux migrateurs. Par ailleurs, on veut savoir pourquoi le Ministre a décidé d’aller de l’avant avec la construction et le choix de l’emplacement du terminal proposé, sachant l’importance de cet écosystème dans le monde.

Enfin, le ministre des Transports est appelé à préciser si son ministère a tenu compte des préoccupations d’Environnement Canada au sujet des futurs aménagements à Roberts Bank. On demande au ministre de confirmer que l’évaluation environnementale a pris ces risques en compte et que Transports Canada s’est penché sur le risque que le projet endommage et dégrade ces écosystèmes dans l’avenir.

Sujets : diversité biologique; évaluation environnementale; gouvernance; sciences et technologie; transport

Ministère fédéral chargé de répondre : Transports Canada

État du dossier : clos

Pétition no 386 : Exigences et procédure établie en vertu de règlements pour le transport de déchets dangereux au Canada à des fins d’élimination

Reçue le : 14 septembre 2015

Pétitionnaire : Anthony Bratschitsch

Sommaire : La pétition soulève des questions sur les exigences fédérales et la procédure établie en vertu de règlements pour l’importation de matières dangereuses au Canada à des fins d’élimination. Elle porte plus particulièrement sur l’importation de déchets toxiques en Ontario du site d’enfouissement de Wheatfield (aux États-Unis), qui dessert la banlieue de Love Canal de Niagara Falls, dans l’État de New York, à une installation près de Sarnia. Dans le cadre de cette pétition, on demande des précisions sur le processus fédéral d’évaluation et d’approbation des demandes d’importation de déchets dangereux, ainsi que sur les décisions prises relativement au choix de la méthode d’élimination de ces déchets (c’est-à-dire, la désorption thermique plutôt que l’incinération). On veut aussi obtenir une description de la nature chimique des déchets toxiques provenant du site de Wheatfield, une liste des substances toxiques contenues dans les déchets et de l’information sur la quantité de déchets importés en Ontario. De plus, selon la pétition, il y a lieu de craindre que les résidants susceptibles d’être exposés à ces déchets et les divers ordres de gouvernement concernés n’aient pas été bien informés de cet envoi. Enfin, la pétition contient des questions sur la surveillance exercée par les autorités fédérales sur les envois de déchets dangereux pour assurer l’exactitude des renseignements. On veut savoir si les répercussions sur la santé ou l’environnement ont été surveillées dans la région près de Sarnia depuis la réception des déchets toxiques en provenance du site de Wheatfield.

Sujets : gestion des déchets; relations fédérales-provinciales; substances toxiques; surveillance de la conformité et contrôles d’application; transport

Ministères fédéraux et organisme chargés de répondre : Affaires autochtones et du Nord Canada; Agence des services frontaliers du Canada; Environnement et Changement climatique Canada; Santé Canada

État du dossier : clos

Pétition no 387 : Préoccupations au sujet de l’utilisation et de l’importation continues de l’amiante

Reçue le : 17 décembre 2015

Pétitionnaires : Association canadienne du droit de l’environnement et Association canadienne des professeures et professeurs d’université

Sommaire : On avance dans la pétition que l’approche du Canada en faveur de l’utilisation contrôlée de l’amiante ne protège pas adéquatement la santé humaine contre les dangers de ce produit. La pétition stipule que l’approche canadienne est déphasée par rapport aux pratiques actuelles et que la portée des mesures de réglementation est incohérente entre les provinces et les territoires. Dans le cadre de la pétition, on veut aussi que le Canada clarifie sa position au sujet de l’utilisation continue de l’amiante, en dépit des preuves de plus en plus nombreuses que l’exposition à ce produit constitue un danger.

La pétition indique que l’approche actuelle du Canada va à l’encontre du principe de précaution, étant donné les dommages irréversibles que subissent chaque année des centaines de Canadiens à cause du mésothéliome et des autres maladies causées par l’exposition à l’amiante. Dans cette pétition, on cherche à savoir si le gouvernement applique le principe de précaution lorsqu’il élabore des mesures réglementaires et non réglementaires concernant les produits de consommation contenant de l’amiante. On demande aussi un résumé des mesures réglementaires et non réglementaires prises par le Canada pour tous les types d’amiante, y compris l’amiante chrysotile, en vertu de différentes lois, dont la Loi canadienne sur la protection de l’environnement (1999) et la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation.

Pour finir, on veut savoir si le gouvernement envisage de modifier les règlements en vigueur à la lumière de récents changements sur la scène internationale. De telles modifications devraient viser à interdire l’amiante dans tous les produits de consommation, y compris les jouets pour enfants.

Sujets : santé humaine et environnementale; substances toxiques

Ministères fédéraux chargés de répondre : Environnement et Changement climatique Canada; Santé Canada; Services publics et Approvisionnement Canada

État du dossier : clos

Pétition no 388 : Protection de la Ferme expérimentale centrale à titre d’installation de recherche et de lieu historique national du Canada

Reçue le : 28 janvier 2016

Pétitionnaire : Coalition to Protect the Central Experimental Farm National Historic Site of Canada

Sommaire : Dans le cadre de la pétition, on veut obtenir de l’information sur le transfert de 60 acres de terre de la Ferme expérimentale centrale, à Ottawa, d’Agriculture et Agroalimentaire Canada à la Commission de la capitale nationale. La pétition soulève également des préoccupations concernant les négociations visant à louer cette parcelle de terre à la Corporation de l’hôpital d’Ottawa pour une période de 99 ans.

La Ferme expérimentale centrale est un lieu historique où sont menées de nombreuses expériences scientifiques environnementales. Par exemple, des expériences concernant les répercussions des changements climatiques sur l’agriculture et des études sur le rendement des cultures et la biodiversité du sol y sont réalisées. Selon la pétition, la cession proposée d’une parcelle de terre de la plus haute importance aura des répercussions négatives sur la Ferme et sur son rôle à titre d’installation de recherche et de lieu historique national.

Dans cette pétition, on veut connaître les raisons pour lesquelles le transfert n’a pas été assujetti à une environnementale; si d’autres sites ont été pris en considération; et pourquoi aucune audience publique n’a eu lieu concernant ce transfert. On demande aussi de mettre à la disposition du grand public les renseignements qui ont motivé la décision de céder cette parcelle de terre.

Sujets : agriculture; évaluation environnementale; gouvernance; sciences et technologie

Ministères fédéraux et organisme chargés de répondre : Agriculture et Agroalimentaire Canada; Environnement et Changement climatique Canada; Innovation, Sciences et Développement économique Canada; Parcs Canada

État du dossier : clos

Pétition no 389 :Protection juridique du parc de la Gatineau, région de la capitale nationale

Reçue le : 5 février 2016

Pétitionnaires : Ottawa Valley Chapter of the Canadian Parks and Wilderness Society

Sommaire : La pétition appelle à la protection juridique du parc de la Gatineau. Elle indique que le parc n’est pas protégé par la loi et qu’il ne jouit pas de la même protection qui est conférée aux parcs nationaux canadiens en vertu de la Loi sur les parcs nationaux du Canada.

La pétition signale que les limites du parc doivent être définies avec précision dans une loi fédérale. Dans la pétition, on demande aussi l’établissement d’un cadre juridique et de politiques convenables pour une aire protégée d’importance nationale. La pétition souligne que, sans protection juridique, la biodiversité du parc et ses espèces rares et en péril continueront d’être à risque.

On demande, dans la pétition, quand une telle loi sera promulguée afin d’assurer la protection des écosystèmes du parc de la Gatineau.

Sujets : diversité biologique; gouvernance

Ministère fédéral chargé de répondre : Environnement et Changement climatique Canada

État du dossier : clos

Pétition no 390 : Quantification totale des émissions de dioxyde de carbone provenant des exportations canadiennes de combustibles fossiles

Reçue le : 19 février 2016

Pétitionnaires : Voters Taking Action on Climate Change et Ecojustice

Sommaire : Dans la pétition, on demande des renseignements sur les combustibles fossiles exportés par le Canada entre 2012 et 2015 et sur la quantité totale d’émissions de dioxyde de carbone (CO2) provenant de leur combustion.

La pétition indique que le total national des émissions de CO2 au Canada dépassait 565 mégatonnes en 2013, mais que ces émissions ne représenteraient pas la contribution totale du Canada à l’augmentation mondiale du CO2 dans l’atmosphère. Selon la pétition, le Canada exporte une grande quantité de combustibles fossiles chaque année et, même si ces combustibles ne sont pas directement brûlés sur le territoire canadien, ils représentent un immense flot de carbone contribuant au réchauffement de la planète.

En outre, selon la pétition, en signant le récent Accord de Paris, le Canada s’est engagé à réduire ses gaz à effet de serre de 30 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici à 2030. L’Accord de Paris reconnaît la nécessité pour les parties de protéger et d’améliorer les puits et les réservoirs de gaz à effet de serre. La pétition indique que dans le cadre de son obligation de préserver les réservoirs de gaz à effet de serre, le Canada doit tenir compte des gaz à effet de serre conservés dans les vastes réservoirs de charbon, de pétrole et de gaz naturels du pays.

Selon la pétition, le gouvernement ne possède pas de répertoire officiel des émissions de CO2 provenant des exportations canadiennes de combustibles fossiles. Dans la pétition, on demande de quantifier l’empreinte carbone de ces combustibles fossiles et on cherche à savoir si le gouvernement du Canada a une façon de comptabiliser, de répertorier ou d’évaluer les émissions de CO2 provenant de leur combustion. Entre autres, on demande également quelle a été la quantité totale de combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz naturel sous forme gazeuse et sous forme liquide) qui ont été exportés entre 2012 et 2015 et leur mode d’exportation (par rail, pipeline ou navire).

Sujets : changement climatique; gouvernance; ressources naturelles

Ministères fédéraux chargés de répondre : Environnement et Changement climatique Canada; Ressources naturelles Canada; Transports Canada

État du dossier : réponses reçues mais pas encore affichées

Pétition no 391 : Changements dans la conservation des aires protégées au Canada

Reçue le : 23 février 2016

Pétitionnaires : Jessica Dempsey et Philip Dearden

Sommaire : Selon la pétition, la conservation de la nature change au Canada, en particulier dans le réseau des parcs nationaux. La pétition fait état de préoccupations au sujet du sous-financement, de la perte de capacité et du changement de priorités de Parcs Canada, ce qui se traduit par une baisse de la protection de l’environnement dans les parcs nationaux.

La pétition soulève des préoccupations quant au fait que Parcs Canada pourrait être sous-financé pour gérer les fonctions liées à l’intégrité écologique de ses parcs. Dans le cadre de la pétition, on veut savoir combien Parcs Canada a dépensé, de 2005 à 2015, pour des programmes tels que celui de la création de lieux patrimoniaux et pour la gestion des ressources et la surveillance de l’intégrité écologique.

Dans la pétition, on mentionne la Commission sur l’intégrité écologique des parcs nationaux du Canada de 2000, qui était arrivée à la conclusion que Parcs Canada ne disposait pas des ressources nécessaires pour maintenir l’intégrité écologique. On veut donc connaître le nombre de scientifiques à l’emploi et le nombre des employés qui ont quitté leur emploi dans les parcs nationaux, tant dans les bureaux régionaux que nationaux, entre 2000 et 2015.

La Loi sur les parcs nationaux du Canada stipule que l’intégrité écologique est la principale priorité de la gestion des parcs. La pétition soulève certaines préoccupations quant à la manière dont Parcs Canada a changé ses priorités pour se concentrer davantage sur l’expérience du visiteur plutôt que sur l’intégrité écologique des parcs nationaux du Canada.

La pétition traite également du cadre de responsabilisation et de gouvernance mis en place à Parcs Canada depuis que le ministère est devenu une agence en 1998.

Enfin, selon la pétition, la conservation des terres privées prend de plus en plus d’importance. Grâce à des programmes tels que le Programme des dons écologiques (géré par Environnement et changement climatique Canada) et le Programme de conservation des zones naturelles, des fiducies foncières privées ont pu acquérir des terres écologiquement sensibles. Dans la pétition, on se questionne sur l’objectif du Programme de conservation des zones naturelles et on veut connaître l’incidence du Programme des dons écologiques, les participants à ce dernier et le coût pour les contribuables.

Sujets : diversité biologique; gouvernance; santé humaine et environnementale

Ministère fédéral et organisme chargés de répondre : Environnement et Changement climatique Canada; Parcs Canada

État du dossier : clos

Pétition no 392 : Préoccupations au sujet du transport du pétrole brut et des déversements d’hydrocarbures dans les Grands Lacs

Reçue le : 24 février 2016

Pétitionnaires : The Council of Canadians et Ecojustice

Sommaire : Le bassin des Grands Lacs et du Saint-Laurent est l’un des plus grands écosystèmes d’eau douce sur la Terre. La population compte sur ce bassin pour sa subsistance, ses loisirs et son approvisionnement en eau potable. Selon la pétition, le bassin est menacé par les pressions économiques grandissantes exercées par le transport du pétrole brut de l’Alberta via le bassin jusqu’aux raffineries des États-Unis qui se trouvent près des Grands Lacs, au Canada et ailleurs. Un déversement de pétrole brut serait particulièrement dommageable parce que le pétrole, plus lourd que l’eau, coulerait dans le fond des lacs et serait difficile à récupérer. On soutient dans la pétition que la capacité des organismes américains et canadiens de gérer un déversement majeur dans les Grands Lacs est sans cesse remise en cause.

D’après la pétition, les sociétés ont commencé à transporter le pétrole brut en 2014 et à demander depuis quelques années des permis pour l’ouverture de nouveaux terminaux pétroliers autour du Bassin. On souligne dans la pétition que la réduction du prix du pétrole a interrompu certains plans de livraison. Cependant, ces plans pourraient bien reprendre le jour où le transport redeviendra rentable. Cette pétition vise à mieux comprendre la question des déversements d’hydrocarbures dans le bassin des Grands Lacs et du Saint-Laurent, et des lacunes réglementaires à cet égard, afin de mettre en lumière les mesures que le gouvernement fédéral doit prendre pour protéger le bassin contre la menace que représente le transport d’hydrocarbures.

De plus, la pétition soulève des préoccupations au sujet des polluants déversés, ou qui le seraient probablement, par les navires ou les installations de manutention d’hydrocarbures. Dans le cadre de la pétition, on demande de l’information sur le nombre de pétroliers qui naviguent chaque année dans les Grands Lacs et sur le nombre de déversements d’hydrocarbures qui s’y produisent. On demande aussi de l’information sur les inspections de la manutention d’hydrocarbures visant les navires et les installations de manutention sur les Grands Lacs. L’information au sujet des installations de manutention d’hydrocarbures et des plans et des procédures d’urgence contre la pollution par les hydrocarbures est demandée en vertu de la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada et de ses règlements.

Pour finir, la pétition soulève des questions au sujet de l’application de la loi, à savoir notamment si des pénalités sont prévues dans la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada et la Loi maritime du Canada en cas de violation de certains règlements, pratiques et procédures.

Sujets : coopération internationale; santé humaine et environnementale; substances toxiques; surveillance de la conformité et contrôles d’application; transport

Ministères fédéraux chargés de répondre : Défense nationale; Pêches et Océans Canada; Transports Canada

État du dossier : réponses reçues mais pas encore affichées

Pétition no 393 : Préoccupations au sujet de l’épandage de pesticides près d’une école en zone rurale

Reçu le : 31 mars 2016

Pétitionnaire : Werner Ostermann

Sommaire : La pétition soulève des préoccupations au sujet de l’épandage de pesticides sur une terre agricole adjacente à une école d’Advocate Harbour, en Nouvelle-Écosse. L’école se situe au bas d’une pente faite de gravier grossier et de sable. La pétition souligne les risques possibles pour la santé des enfants en raison de l’épandage de pesticides sur la terre agricole, où poussent des bleuets sauvages.

La pétition indique que l’eau de l’école provient d’un puits. Elle indique aussi que l’eau du puits a été testée et que les résultats ont révélé la présence d’hexazinone, un pesticide interdit au sein de l’Union européenne. Dans la pétition, on cherche à obtenir des précisions à propos de l’utilisation de l’hexazinone sur du gravier grossier et du sable, puisque l’étiquette du pesticide indique que ce produit ne devrait pas être utilisé sur ce type de sol. Selon la pétition, un seul pesticide a été testé, mais d’autres pesticides pourraient aussi être présents.

Dans le cadre de la pétition, qui fait référence à la Politique de gestion des substances toxiques, on cherche à connaître le niveau acceptable des substances de la voie 1 utilisées sur la terre agricole adjacente à l’école. La pétition énonce également des inquiétudes quant aux effets cumulatifs des pesticides sur la santé des enfants. On veut savoir si les enfants dans les zones rurales bénéficient du même niveau de protection contre l’exposition aux pesticides que les élèves des écoles en zone urbaine.

Enfin, il est proposé de créer une zone exempte de pesticides agricoles autour de l’école pour assurer que les enfants puissent apprendre et jouer dans un milieu sain et sécuritaire.

Sujets : agriculture; coopération internationale; eau; pesticides; santé humaine et environnementale

Ministère fédéral chargé de répondre : Santé Canada

État du dossier : clos