Vidéo — Le Service correctionnel du Canada n’assure pas la réinsertion planifiée et graduelle des détenus dans la collectivité

Survol de l’audit — La préparation des détenus à la mise en liberté — Service correctionnel Canada

Transcription de la vidéo

Dans notre audit du Service correctionnel du Canada, nous avons examiné comment le Service correctionnel prépare les détenus non autochtones de sexe masculin à réintégrer la collectivité de façon sécuritaire. Nous avons constaté que les délinquants restent plus longtemps en établissement, et qu’ils passent moins de temps sous surveillance dans la collectivité.

En 2013–2014, environ mille cinq cent détenus ont été libérés d’établissements à sécurité moyenne ou maximale directement dans la collectivité, sans bénéficier pleinement d’une réinsertion planifiée et graduelle. Les études réalisées par le Service correctionnel indiquent que les délinquants qui bénéficient de la semi-liberté ou de la libération conditionnelle totale présentent des taux de récidive plus bas avant l’expiration de leur peine que ceux qui sont libérés d’office.

Quatre-vingt pour cent des détenus étaient incarcérés au-delà de la date à laquelle ils étaient admissibles pour la première fois à la mise en liberté conditionnelle, même si plusieurs d’entre eux étaient considérés comme présentant un faible risque de récidive.

Nous avons aussi constaté que dans de nombreux cas, les détenus ne bénéficiaient pas de programmes correctionnels et de réadaptation avant de devenir admissibles à la libération. Bien des détenus n’étaient pas affectés à ces programmes, même s’ils présentaient des antécédents d'associations criminelles ou de toxicomanie.