Vidéo — La Défense nationale dépense des millions en logement militaire sans avoir clairement cerné ses besoins

Survol de l’audit — Les logements des Forces armées canadiennes

Transcription de la vidéo

Notre audit des logements militaires a fait ressortir des enjeux persistants et assez communs du point de vue de l’administration des programmes, y compris des lacunes au niveau fondamental de la planificationdes programmes.

La Défense nationale dépense des millions en logements militaires, mais elle n’a pas clairement cerné ses besoins.

Nous avons constaté que le Ministère n’avait pas déterminé qui, parmi les membres des Forces armées, devraient bénéficier de logement, ni sous quelle forme, ni à quel endroit.

Par exemple, il est prévu que des logements militaires seront fournis quand le marché résidentiel local ne peut satisfaire les besoins des Forces armées.

Toutefois, la Défense nationale n’applique pas toujours ce principe.

Ainsi, le Ministère fournit des logements militaires à Halifax et à Valcartier même si l’analyse qu’il a faite indique que le marché local peut satisfaire les besoins des Forces armées canadiennes.

Cet audit souligne un autre problème que nous voyons souvent : je parle ici du décalage entre la planification et la gestion des budgets et des dépenses.

La Défense nationale a comme objectif de moderniser son portfolio de logements. À cette fin, elle dépense environ cent millions de dollars par année pour entretenir et rénover les logements existants et construire des nouvelles unités.

Nous avons constaté que la Défense nationale n’a pas de plans adéquats pour préciser les travaux à faire ainsi que le temps et les ressources nécessaires pour moderniser le portefeuille.

Sans plans adéquats, l’Agence de logement des Forces canadiennes, qui gère les logements militaires au nom de la Défense nationale, subit des contraintes qui limitent sa capacité d’utiliser efficacement les fonds affectés aux logements militaires, de façon à satisfaire les besoins actuels et futurs des membres des Forces canadiennes.

Par exemple, en 2015, l’Agence a reçu six millions de dollars de financement, mais avec seulement deux mois pour les dépenser.