Rapport 1 — Les espèces aquatiques envahissantes

Survol Rapport 1 — Les espèces aquatiques envahissantes

Qu’avons-nous examiné? (voir Objet de l’audit)

L’audit visait à déterminer si Pêches et Océans Canada et l’Agence des services frontaliers du Canada avaient pris des mesures adéquates pour prévenir l’établissement d’espèces aquatiques envahissantes dans les eaux canadiennes. Nous avons examiné les activités menées par ces deux organisations pour prévenir l’introduction d’espèces envahissantes, détecter les invasions et prendre des mesures d’intervention, et empêcher la propagation des espèces aquatiques envahissantes.

Pourquoi avons-nous effectué cet audit?

Cet audit est important parce que les espèces aquatiques envahissantes peuvent dévaster la biodiversité et les fonctions écosystémiques. Ces espèces peuvent livrer une concurrence féroce aux espèces indigènes pour se nourrir et survivre, causant des dommages aux poissons, à leur habitat et aux pêches. Cela peut avoir des répercussions négatives sur les collectivités et les peuples autochtones qui sont tributaires de ces ressources. Les espèces aquatiques envahissantes peuvent non seulement endommager les infrastructures, mais aussi souiller les plages et mettre à mal la pêche sportive, ce qui nuit au tourisme et aux économies locales.

Message général

Dans l’ensemble, nous avons constaté que Pêches et Océans Canada et l’Agence des services frontaliers du Canada n’avaient pas pris les mesures requises pour empêcher des espèces aquatiques envahissantes comme la moule zébrée, le crabe vert et les espèces de tunicier de s’établir dans les eaux canadiennes, même s’ils s’étaient engagés à le faire à maintes reprises au fil des ans. Pêches et Océans Canada n’avait pas déterminé les espèces ni les voies d’entrée qui posaient les plus grands risques pour l’environnement et l’économie du pays ainsi que pour la santé et les activités des Canadiens, et il n’avait pas non plus identifié les espèces qui devaient être réglementées en priorité.

Pêches et Océans Canada avait toutefois pris d’importantes mesures pour prévenir l’établissement des espèces de carpe asiatique dans les Grands Lacs et, en 2017, le Ministère a reçu des fonds supplémentaires pour lutter contre les espèces aquatiques envahissantes.

Nous avons aussi constaté que Pêches et Océans Canada n’avait pas établi de distinction entre ses responsabilités et les responsabilités des provinces et des territoires à l’égard des espèces aquatiques envahissantes. Le fait de ne pas connaître les tâches qui incombent à chaque ordre de gouvernement suscite des incertitudes quant à savoir qui devrait agir lorsqu’une nouvelle espèce envahissante est détectée. En outre, le Règlement sur les espèces aquatiques envahissantes n’a pas été appliqué adéquatement, en partie à cause des faiblesses du Ministère et de l’Agence pour ce qui est de fournir aux agents des pêches et aux agents des services frontaliers l’équipement et la formation nécessaires pour prévenir l’introduction d’espèces aquatiques envahissantes au Canada.

Pour les sujets ci-dessous, qu’avons-nous constaté?

Évaluer les risques posés par les espèces aquatiques envahissantes

Prévenir l’établissement d’espèces aquatiques envahissantes

Réponses des entités à nos recommandations

Les entités vérifiées ont accepté nos recommandations, et y ont répondu (voir le Tableau des recommandations).

Information connexes

Rapport du Commissaire à l’environnement et au développement durable
Type de produit Audit de performance
Sujets
Entités
Date de fin de l’audit 28 décembre 2018
Date de dépôt 2 avril 2019
Audits connexes

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