Leçons tirées de la performance du Canada dans le dossier des changements climatiques — Vidéos

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Transcription de la vidéo

Ces mots ne semblent pas manquer d’actualité, n’est-ce-pas? Et pourtant, ils datent de 1988.

Depuis, la science s’est affermie, de sorte que le besoin d’agir n’en est devenu que plus impérieux.

Les changements climatiques posent des risques concrets pour les Canadiennes et Canadiens.

Ils ne se manifestent pas partout de la même façon.

En règle générale, les effets du réchauffement climatique sont à long terme, voire irréversibles. C’est pourquoi il est impérieux d’agir sans attendre, et de façon concertée.

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Malgré les nombreux engagements sur la scène internationale et les plans établis au pays, les émissions du Canada ont continué d’augmenter.

En 1988, le Canada est l’hôte d’un événement international d’envergure sous le thème du climat : la Conférence mondiale sur l’atmosphère en évolution, et devient un membre actif du Groupe d’experts international sur l’évolution du climat plus tard la même année.

En 1990, le gouvernement publie le Plan vert du Canada. Les émissions globales du Canada se chiffrent à 602 mégatonnes.

En 1992, le Canada ratifie la Convention‑cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Les émissions globales du Canada augmentent, pour atteindre 614 mégatonnes.

En 1995, le gouvernement publie le Programme d’action national concernant les changements climatiques. Les émissions globales du Canada atteignent 656 mégatonnes.

En 1997, le Protocole de Kyoto est adopté. Le Canada signe le Protocole de Kyoto en 1998 et le ratifie officiellement en 2002, en s’engageant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 6 % par rapport aux niveaux de 1990 entre 2008 et 2012. Les émissions globales du Canada atteignent 691 mégatonnes.

En 2000, le gouvernement du Canada publie le Plan d’action 2000 du gouvernement du Canada sur le changement climatique. Les émissions globales du Canada atteignent 734 mégatonnes.

En 2002, le gouvernement publie Les changements climatiques : respecter nos engagements ensemble. Les émissions globales du Canada diminuent, pour s’établir à 727 mégatonnes.

En 2005, le gouvernement publie le Projet vert. Les émissions globales du Canada augmentent, pour atteindre 739 mégatonnes.

En 2007, le gouvernement publie Prendre le virage. Les émissions globales du Canada atteignent 752 mégatonnes.

En 2009, le gouvernement du Canada adhère à l’Accord de Copenhague, un accord non contraignant, et s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 17 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2020. Les émissions globales du Canada diminuent, pour s’établir à 694 mégatonnes.

En 2010, le gouvernement publie le Plan sur les changements climatiques pour la Loi de mise en œuvre du Protocole de Kyoto. Les émissions globales du Canada se chiffrent à 703 mégatonnes.

En 2011, le Canada se retire du protocole de Kyoto et renonce à son engagement à réduire les émissions pris dans le cadre du protocole. Les émissions globales du Canada augmentent, pour atteindre 714 mégatonnes.

En 2015, l’Accord de Paris est adopté. Le Canada signe l’Accord de Paris en 2016 et s’engage à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030. Les émissions globales du Canada atteignent 723 mégatonnes.

En 2016, le gouvernement publie le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques. Les émissions globales du Canada diminuent, pour s’établir à 707 mégatonnes.

En 2020, le gouvernement publie Un environnement sain et une économie saine. L’année précédente, les émissions du Canada avaient augmenté, pour atteindre 730 mégatonnes.

En 2021, l’Accord de Paris exige des pays qu’ils rehaussent leurs cibles au fil du temps. Le Canada établit donc une cible plus ambitieuse : la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40 % à 45 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030, ce qui équivaut à des émissions annuelles d’environ 406 à 443 mégatonnes d’équivalents en dioxyde de carbone.